I'm no good for you ! - SAGA - End

Votre personnage

Nom : Odinson
Prénom : Saga
Age  : 18 ans
Race : Animorphe
Classe : Mystique de foudre (exerce un contrôle sur l'électricité), gagne sa vie en vendant des informations (ça c'est son boulot pas officiel) et en utilisant ses connaissances des plantes pour soigner des gens mais n'est en aucun cas capable de le faire avec la magie / Chef des animorphes

Description physique : Qu’est-ce que tu regardes ? Qu’est-ce que tu cherches ? Je hausse un sourcil, visibmenet contrariée. Oui, qu’est-ce que tu cherches ? Ou alors c’est moi le problème. C’est vrai que je n’ai pas une apparence très commune. J’ai 18 ans, et malgré ça je dois faire un petit mètre 65 en étant optimiste. Mais j’ai horreur qu’on me taquine sur ma taille, alors tu vas me faire le plaisirt de te taire. Fine, presque athlétique, ma petite taille ne me rend pas moins bien proportionnée . Aussi bien au niveau du corps que du visage si c’est ce que tu te demandes. J’ai des mouvements fluides, bien coordonés, précis. Comme une danseuse en quelques sortes. Ca me donne un air fragile, et j’ai horreur de ça. Je ne suis pas une gosse, je ne suis pas fragile, c’est moi la personne dangereuse. Mais ça je pense qu’il suffit de croiser mon regard. Oh, non pas que je foudroie tout le monde du regard ou que j’aie l’air vraiment méprisante. Le plus souvent mes yeux sont clairs, on y perçoit mon énergie, de la malice, mais aussi une sombre impression de danger. Inutile de la chercher elle est là. J’ai des yeux d’un joli bleu, qui rappelle celui d’un ciel d’été sans nuages.

J’ai la peau très claire, à cause de mon albinisme, alors ils ressortent beaucoup. J’ai le visage fin, un joli sourire pas toujours sincère, en général les ongles longs.  Mes cheveux me rendent très repérable, à vrai dire. J’ai des cheveux lisses et très longs, ils descendent plus bas que ma taille. Peut être jusqu’au milieu des cuisses. Mes mèches de devant son plus courtes, et deux d’entre elles ( une de chaque côté ) sont d’ailleurs attachées en espèces de tresses épi désordonées. Je ne les défais jamais, elles ont toujorus été comme ça et semblent attachées, au bout, par un morceau de métal. Elles descendent un peu plus bas que mes épaules. Mais si je suis albinos il y a une raison. Je suis animorphe, et je suis un léopard des neiges. Dit comme ça ça fait un peu étrange, mais ça explique pas mal de choses.  Déjà l’albinisme, ces grands félins sont tous blancs tâchés de noir. Leurs yeux sont aussi bleu que les miens, et j’ai des pupilles légèrement verticales. Il faut bien regarder. Je vois à merveille dans les ténèbres.  Mes canines sont plus pointues qu’elles ne le devraient, à l’image de cet animal. Une machine à tuer. Je n’ai pas de griffes, mais je suppose que ça vaut mieux.  Deux oreilles de léopard trônent sur le sommet de mon crâne. Elles sont blanches, pelucheuses, noires sur leur dos avec un point blanc au milieu. Elles me confèrent une bonne ouïe, meilleure que les humains, meilleure qu’avec mes oreilles humaines. Mon odorat est affiné aussi, même si je n’ai pas le nez rose et en forme de triangle.  J’ai une queue de léopard noire et blanches qui part du bas de mon dos et touche presque le sol. Souple, elle est un parfait balancier.

Je n’ai pas de fourrure mais ma nature de demi-animal me confère quelques avantages. Une grande résistance au froid malgré l’absence de fourrure, par contre j’ai du mal à supporter la chaleur. Mes capacités physiques sont au delà de ce que devrait me permettre mon corps de jeune femme à peine majeure. Pourtant je suis très souple, agile, avec un bon équilibre et des réflexes rapides. Mais ça concerne aussi ma capacité à tuer. J’ai plus de force dans les mâchoires que je ne devrais. Plus de force en général d’ailleurs. C’est quand même bien pratique. Je n’ai pas de tâches visibles, contrairement à un vrai léopard. Juste quelques unes très légèrement marquées dans le bas de mon dos. Sans doute parce que ce n’est pas loin du début de ma queue. A vrai dire je ne sais pas comment ça fonctionne. Ma gorge doit avoir été formée correctement, elle me permet aussi bien de rugir que de produire un grondement sourd, bas, un espèce de miaulement ou un ronronnement. Chose que je contrôle assez mal, d’ailleurs, ça me surprend toujours moi même de m’entendre miauler au lieu de prononcer une quelconque exclamation lorsqu’on me surprend.

Description morale : Tu me regardes avec surprise, un éclair de peur, ne lâchant pas mes yeux bleus. Je te souris tranquillement, sans baisser les yeux. Je ne suis jamais celle qui baisse les yeux. Trop fière pour ça. Fière et consciente de ce que ma position hiérarchique me permet. Et je m’assure que tout le monde le sache. Rationnelle malgré ma tendance à divaguer un peu, à me montrer malicieuse quand la situation me permet, je vois très bien la réalité. Cynique, c’est le terme. Et désabusée, depuis le temps. Ne me prends pas pour une idiote. Je suis jeune, pas inconsciente. Je sais ce que j’ai fait pour en arriver là, j’ai les mains sales mais là n’est pas le problème. Ca n’a jamais été un problème. Si une seule solution se présente à moi je n’hésite jamais, peu importe ses conséquences. Je ne pense pas au passé, ou du moins j’essaie. De cette façon, normalement je n’ai pas de regrets. Presque pas. Tes yeux brillent de peur. Ils me rappellent.. Je grimace un peu, retient un juron. Oui, voilà ce qu’ils me rappellent. Voilà ce que j’essaie d’oublier. Si tu savais. Si qui que ce soit.. mais je ne serais plus de ce monde. J’ai peu de cordes sensibles mais elles existent. Elles sont dans mon passé, que personne n’est censé connaître, et c’est tant mieux. Ce n’est pas quelque chose avec quoi il faut jouer. Parce que je peux rapidement devenir violente, faire des crises de larmes, me mettre à hurler, devenir parfaitemenet incontrôlable. Tu vois ça, au fond de mes yeux ? Un danger public, voilà ce que je suis. Voilà ce que j’ai à cacher. Voilà tous les regrets, tout le ressentiment, toute la haine. Je serre les dents, contrariée, puis te repousse le temps de chasser les images de mon esprit. Ce n’est pas tant les autres et leur violence qui me font peur, mais plutôt ce qui est enfoui au fond de moi-même, et ne demande qu’à sortir. Mais je ne veux pas que ça sorte; Je ne veux pas de tragédie.

Un soupir m’échappe. Non, plus de tragédies. C’en est fini maintenant. Pas forcément stable ou sérieuse, je n’en reste pas moins respectueuse  par principe à moins d’avoir une réaction épidermique à la vue de quelqu’un. Posée, et en principe j’évite la violence. Enfin, autant que possible. Autant que ça m’arrange, surtout. Franche mais bonne menteuse quand j’en ai besoin, je n’ai aucun scrupule à utiliser les autres s’ils ne méritent pas mon respect. S’ils s’en sont pris à moi, à mon peuple, s’ils mont trahie c’est fini. Je suis trop rancunière, il n’y a pas moyen de se racheter. Mais par principe, sans circonstances qui me prouvent que je ne devrais pas, je respecte les autres; Tout être vivant à une diginité qui mérite d’être respectée. Car nous avons tous une conscience. Ca ne m’empêche pas d’être méprisante, sarcastique, blessante, toxique à certaines occasions. Non je n’ai rien d’un ange, tu sais. Ne regarde pas mes yeux ils n’ont pas la bonne couleur. J’ai horreur qu’on s’en prenne aux enfants, ou à quelqu’un qui n’est pas en position de répliquer. Que ça soit physiquement ou psychologiquement. Je n’ai rien d’une héroïne, je suis immorale, je défends mes intérêts et non la veuve et l’orphelin. Mais ça ne m’empêche pas d’avoir certains comportements en horreur. Si tu tues un enfant tu es en dessous de tout. Paradoxalement j’ai horreur des enfants, c’est idiot. Mais on ne va pas s’étendre là dessus. Globalement optimiste, je suis souvent nerveuse, ce qui provoque des réactions qui peuvent paraître risibles, c’est vrai que je stresse pour rien. Et.. ne fais pas du tout un complexe sur ma taille, non mais :’D. Je suis une catastrophe naturelle, on fait difficilement aussi malchanceuse, et les situations assez.. euh.. loufoques, ça me connaît. Je ne tiens pas l’alcool d’ailleurs, alors loin de moi.

Indépendante, leader, je devrais réfléchir avant d’agir mais j’avoue que ma spontanéité a parfois tendance à me jouer des tours. Vraiment, petre tout à fait décalée c’est quelque chose qui me connaît.  En même temps je me demande comment quelqu’un peut être sérieux en permanence. Ils n’ont pas des courbatures à force d’être aussi tendus toute la journée ? Taquine à mes heures, c’est le mot. Mon optimisme m’évite, contrairement à certains, de ne voir que le gris du ciel. Tant mieux, c’est lourd. Ca me fait un échappatoire. Un sourire. J’ai horreur d’admettre que quelque chose ne va pas, ou que j’ai besoin d’aide. Pas question d’admettre ça. Je suppose que ça s’appelle être pudique, mais certainement pas timide. N’ayant pas tendance à chercher le contact, c’est pourtant quelque chose que j’ai toujours aimé. C’est rassurant, étrangement. Êtrep roche des gens a toujorus eu un côté rassurant dans ma tête. Pas tout le monde, mais certaines personnes. Mais en ce moment, là n’est pas la question. Un dernier regard. Je souris doucement, me penche pour récupérer mon couteau. On est jamais trop prudente, je fais rarement une totale confiance aux gens. Que l’on soit sincèrement attaché à moi me surprend toujours. Surtout que ça fait quelqu’un à perdre, c’est assez effrayant. Je n’ai pas envie d’avoir mal. Ni de faire mal, à vrai dire, par principe. Dans le cas d’une vangeance c’est tout autre chose. Mais je cherche le soleil, la lumière, vivre dans quelque chose de positif. Pas facile avec le contexte actuel, mais je ne perds pas espoir. C’est exclu. Finalement je range le couteau. Tu ne m’as rien fait après tout, tu m’as juste surprise. Un jour pareil, en même temps. Il pleut. Peu de choses me font reculer mais je suis aquaphobe. Ce n’est pas un jour où il est judicieux de me surprendre. Rajustant la capuche sur la tête, je te fais un signe de la main en tournant les talons, le sourire aux lèvres.

Histoire  : Je relève lentement la tête, tremblante. Des larmes perlent au coin de mes yeux. Mes grands yeux bleus. Qu’est-ce qu’ils viennent de voir ?  Qu’est-ce qui s’est passé ? Je m’essuie le visage du dos de la main. Rouge. Il est rouge. J’ai un liquide poisseux sur le visage. Il a une odeur métallique. Un goût métallique. Dans ma bouche. Je me mords la langue pour ne pas pleurer. J’essaie. J’ai trop mal. Au coeur, j’ai un grand vide dans la poitrine. Mon coeur. Mon coeur, est-ce que tu bats encore. Les leurs sont arrêtés depuis un bon moment. Je marche lentement vers elle, les jambes tremblantes. Maman. Pourquoi ? Je m’agenouille à côté de son corps sans vie, son sang tâche mes genoux. Son visage est pâle, ses yeux écarquillés. Ses ailes de colombe sont brisées. Jamais elle ne me prendra à nouveau dans ses bras. Pour voler, s’élever aussi haut qu’elle peut, au dessus des nuages. Et je ne rirai plus jamais comme avant, heureuse, ravie. Jamais. C’est fini. Je passe une main dans ses cheveux blonds, les caresse d’un air absent. Ses yeux sont vides. Qu’est-ce qu’il me reste maintenant ? Je sens un râle monter dans ma poitrine, un râle profond, chargé de douleur et de rage. Chargé de tout ce que je voudrais laisser m’échapper mais qui s’acharne sur mon coeur. J’ai.. mal. Vraiment. Je ne peux pas définir ça autrement.  Le râle m’échappe, profond, rauque. Un animal qui souffre, c’est tout ce que je suis. Mes yeux sont vides d’humanité en cet instant. Mes oreilles de panthère sont couchées en arrière. Non.. NON. Je tourne la tête, je regarde le carnage autour de moi. Mes soeurs, mon père. C’est fini. C’est fini, tout ça, plus jamais.. Je me retiens de hurler à nouveau.  Dans un souffle saccadé, je laisse échapper un murmure.

“ P-Pourquoi c’est ar-arrivé? Qu’est-ce qu’on v-vous a fait ? Ba-bande de bâtards.. “

Je serre les dents, retiens mon souffle, laisse échapper un gémissement. Pitoyable. J’ai 15 ans et je ne tiens plus debout. Ma gorge est serrée. Ma respiration saccadée. Le chagrin et la haine m’étouffent. Qui étaient ces gens dont je n’ai pas vu le visage ? Ils n’avaient pas l’odeur des animorphes. Ca, c’est sûr, ils ne sont pas de mon clan. Je suis sûre que c’est les mêmes qui ont vendalisé le temple. Ca ne peut être qu’eux. Des vandales. Et c’est nous les animaux sauvages. Fo*taises. Je me redresse lentement, comme dans un rêve, l’une des boucles d’oreilles de ma mère serrée dans une main. Un souvenir, n’importe quoi. Il faut que je me raccroche à quelque chose. On ne pourra certainement pas leur offrir de funérailles décentes, alors il me faut quelque chose. Je serre le bijou dans ma main, m’approche lentement de mes soeurs.  Le pendentif de Chloé, la bague de Saedys. Mon père. Ca me fait mal de le regarder, ses yeux sont crevés. Ses beaux yeux verts. Je serre les dents et ramasse son poignard. Il y a des runes gravées sur le manche en bois. Je ne sais plus ce que ça veut dire. J’ai l’esprit embrouillé. Mes pas sont lents, je sors de la maison, m’appuyant contre le cadre de la porte. J’ai pris un coup de poignard en travers de la main. Ca me pique toujours.  Je ravale mes larmes. Ce n’est pas fini. Je ne veux pas être réduite en esclavage, ça serait ridicule. Je ne vais pas ravaler ma fierté. Ils ne savent pas ce qui les attend. Ils n’ont pas idée de ce qu’ils viennent de provoquer.

*

J’ai pourtant eu une enfance équilibrée, jusqu’à mes 15 ans. Qu’est-ce que je suis devenue ? Oh, cen ‘est pas grave. Durant les années suivantes j’ai fait la vagabonde jusqu’à retrouver une partie de ce qu’il reste de mon peuple. Libre s’entend. Les animorphes, ils ne sont pas tous devenus des marionettes. J’ai refusé cette existence, j’ai dû me battre. J’ai les mains tellement sales maintenant. Sanglantes. Mais c’était nécessaire. Jamais je ne me suis séparée de mes souvenirs. Ceux de ma famille. Après avoir abandonné leurs corps, ils m’accompagnent toujours. Je regarde brièvement la bague à mon doigt. Le saphir incrusté dans l’argent scintille, me rappellant les yeux de ma soeur. Ca fait toujours un peu mal de voir ça, mais ce n’est pas désagréable. En rencontrant ces gens de mon peuple, j’ai constaté qu’ils étaient un peu paumés. Ils avaient un dirigeant, notre dirigeant d’origine que les massacres perpétrés avaient rendu instable psychologiquement mais qui faisait de son mieux. Il n’étais pas un incapable après tout. Il était malade. Je l’ai secondé jusqu’à ce qu’il nous quitte, hélas. Maintenant je dirige mon peuple avec énergie, et je compte bien entreprendre de réécrire l’histoire. Que les autres races soient d’accord ou pas, nous n’allons certainement pas rester des esclaves comme ils le veulent ! Je dois récupérer notre peirre sacrée, où qu’elle soit, restaurer le temple. Restaurer cette dignité qu’ils ont cru bon de nous voler.


La chose derrière l'ordi

Disponibilité : Eeeeuh.. le week-end '^'

Débutant ou connaisseur ? : Je dirais connaisseuse
Vos questions : Omg, rouge sur noir ça pique les yeux, pourquoiiiii x.x ? /zbamm/

Aw merciii, deux secondes j'ai eu peur d'être seule ici :'D
Ouais, va fouetter les gens que je suisse Rp avec eux :3 /zbamm/
Ravie d'etre là et merci pour l'accueil, c'est vrai que j'ai un peu poussé pour ma présa mais j'étais inspirée :3